Actuellement, un grand nombre de portables neufs sont toujours commercialisés avec 4 Go de mémoire vive tandis que les machines de bureau bénéficient généralement déjà de 8 Go. Si la tendance actuelle tend à faire de 8 Go le nouveau standard, il n’est pas toujours nécessaire de viser une telle capacité pour donner un coup de fouet à une machine qui traine un peu la patte. L’ajout de mémoire est une solution salutaire à condition que les performances soient bien bridées par un manque de mémoire… Suivez le guide !
PC qui rame…
…manque de RAM ! Ce petit adage est bien souvent vrai à condition d’avoir au moins un processeur de type Dual Core (Core 2 Duo ou Athlon X2 pour les plus anciens). Afin d’obtenir les informations importantes, rendez-vous dans le « Gestionnaire des tâches de Windows » et plus particulièrement dans l’onglet « Performances » (NDLR : le « Moniteur de ressource » donne encore plus d’informations) dans le cas de Windows ou, pour OS X dans le « Moniteur d’activités » dans les parties « Processeur » et « mémoire ».
On retrouve dans les deux cas un historique de l’activité du processeur avec autant de subdivisions que d’unités de calcul. Au repos, l’activité totale doit varier de 0~1% à 5% voire 10% sur un processeur un peu ancien ou peu puissant. Si le processeur pédale déjà à plus de 20%, un programme ou un processus défaillant est probablement la cause des ralentissements.
Examinons surtout l’utilisation de la mémoire. Sous Windows, tant que la double barre verticale n’est pas pleine, il reste de la place ! La mémoire disponible est même renseignée en Mo. Sous OS X, un graphe de type camembert illustre l’usage de la mémoire : tant qu’il y a du vert, tout roule ! Noter qu’avec les dernières versions d’OS X (à partir de Lion), il suffit de taper « purge » dans le terminal pour libérer la mémoire inactive (en bleu) qui deviendra alors de la mémoire libre (en vert).
On retrouve dans les deux cas un historique de l’activité du processeur avec autant de subdivisions que d’unités de calcul. Au repos, l’activité totale doit varier de 0~1% à 5% voire 10% sur un processeur un peu ancien ou peu puissant. Si le processeur pédale déjà à plus de 20%, un programme ou un processus défaillant est probablement la cause des ralentissements.
Examinons surtout l’utilisation de la mémoire. Sous Windows, tant que la double barre verticale n’est pas pleine, il reste de la place ! La mémoire disponible est même renseignée en Mo. Sous OS X, un graphe de type camembert illustre l’usage de la mémoire : tant qu’il y a du vert, tout roule ! Noter qu’avec les dernières versions d’OS X (à partir de Lion), il suffit de taper « purge » dans le terminal pour libérer la mémoire inactive (en bleu) qui deviendra alors de la mémoire libre (en vert).
Le manque de mémoire
Quand la mémoire est remplie, le système se met à « swapper ». Il utilise une partie du disque dur comme une mémoire virtuelle déplaçant ainsi sans cesse les informations entre la mémoire et le disque nettement plus lent. Les symptômes sont simples à identifier : bruit du disque dur, led d’activité disque du qui clignote anormalement, ralentissements notables, à-coups dans les tâches simples (scroll ou déplacement de fenêtres, etc.). Avec un SSD, les effets sont généralement nettement moins visibles étant donné leurs performances nettement supérieures à celles des disques durs et leur absence de bruit. Cependant, les machines déjà équipées d’un SSD disposent généralement d’assez de mémoire vive. Quoi qu’il en soit, dès que le système peine, il faut directement vérifier ce qui se passe au niveau du « Gestionnaire de tâches » ou du « Moniteur d’activités ».
Identifier la mémoire
Mac
« A propos de ce Mac » dans le menu pomme affiche directement la mémoire installée sur le Mac. Par exemple 8 Go 1600 MHz DDR3. Cliquez ensuite sur « Plus d’infos… » et rendez-vous dans la section mémoire. Là, OS X indique clairement le nombre d’emplacements de mémoire disponibles et ceux libres. Mieux, il précise même si ces slots sont accessibles à l’utilisateur. Il faut savoir que sur certains Mac (mais aussi netbooks et ultrabooks) la mémoire est soudée à la carte mère et il n’est pas possible d’en ajouter. Pour en revenir à OS X, si des emplacements sont libres ou que la mémoire peut être mise à jour par l’utilisateur, il suffit d’acheter de nouveaux modules comparables à ceux installés ou des modules de remplacement de plus grosse capacité. Des informations très précises sont disponibles dans « Rapport système » (toujours dans « A propos de ce Mac ») dans la partie « Matériel », puis « Mémoire ».
PC sous Windows
Dans le cas d’un PC sous Windows, la symbiose entre l’OS et le matériel n’est pas aussi parfaite que sous OS X. Pour savoir quelle est la mémoire installée sur la machine et connaitre la présence d’éventuels slots libres, il faut passer par un logiciel tiers. CPU-Z est parfait pour cette tâche vu qu’il est gratuit et ne demande même pas d’installation. L’onglet « Memory » affiche la quantité de mémoire installée, le type et même des paramètres avancés comme les timings. L’onglet « SPD » permet de savoir combien de slots sont présents sur la machine et s’ils sont ou non peuplés. On y trouve également des informations bien pratiques comme la marque et la référence précise des modules (si le constructeur l’a encodée).
Comprendre les informations
Les modules de mémoire sont définis par de très nombreuses caractéristiques :
- Taille physique : Actuellement, il existe des Dimm pour les ordinateurs de bureau et des So-Dimm, plus petites pour les portables. Notez cependant que cette généralité ne fait pas loi ! Certains gros portables utilisent des Dimm et inversement, certaines machines de bureau (notamment des Mac) utilisent des SoDimm.
- Type de mémoire : La DDR3 est la mémoire la plus utilisée. Elle remplace la DDR2 qui a succédé à la DDR. Cette dernière est à présent totalement obsolète et il n’est plus vraiment judicieux de mettre à jour une machine équipée de DDR. Quoi qu’il en soit, DDR, DDR2 et DDR3 sont des normes totalement incompatibles !
- Capacité : La majorité des machines équipées de DDR2 supportent des modules de 2 Go, ce qui permet d’atteindre un total de 4 Go. Mais attention, pour gérer plus de 4 Go de mémoire, il faut impérativement une version 64 bits de Windows (OS X gère la mémoire en 64 bits depuis de très nombreuses années). En DDR3, les modules de 4 Go sont pour ainsi dire le standard et ceux de 8 Go presque toujours exploitables. Pour ces derniers, mieux vaut se référer à la documentation du PC, du Mac ou de la carte mère.
- Fréquence : La mémoire est définie par une fréquence. Par exemple : DDR3 1600 MHz. Lors du remplacement, il faut utiliser des modules supportant au moins cette fréquence. Partant du principe « qui peut le plus peut le moins », de la DDR3 1600 MHz peut-être remplacée par de la DDR3 1866 MHz. Cependant, son fonctionnement sera limité à 1600 MHz… Attention, l’inverse (utiliser de la DDR3 1333 à la place de DDR3 1600) peut engendrer l’instabilité du système.
- Timings : Ces chiffres représentent des latences exprimées en cycles. A fréquence égale, plus les timings sont faibles, plus la mémoire est performante. Ceci étant, les écarts sont de l’ordre de 1% entre les meilleurs et les moins bons timings. Les timings les plus agressifs font rapidement grimper les prix !
- Tensions : La DDR3 existe en deux variantes : DDR3 standard et DDR3L. Cette dernière utilise une tension de 1,35 volt au lieu de 1,5 volt. Elle est utilisée dans certains portables mais aussi dans des serveurs voire des machines de bureau. La vocation principale de la DDR3L est de réduire la consommation. Son usage est loin d’être généralisé.
- Par paire ou à l’unité : Les contrôleurs mémoire travaillent en mode double canal. Ils sont ainsi légèrement plus performants avec deux modules rigoureusement identiques. Si votre système peine avec 2 x 1 Go, passer à 2 + 1 Go sera déjà salutaire mais 2 x 2 Go restent préférables… Noter que le gain apporté par le mode « Dual Channel » est plus important pour la carte graphique intégrée que pour le processeur lui-même.
- Marque ou non : Les grandes marques proposent des modules plus performants (plus hautes fréquences et meilleurs timings) avec généralement une garantie plus longue que les modules sans marques. Ces derniers sont cependant moins chers…
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